Une nouvelle convention UNEDIC est en négociation. La CFDT co-gère l'UNEDIC avec Le MEDEF depuis 20 ans, après 25 ans de cogestion avec FO. Ces alliances n'ont pas servi les chômeurs, le MEDEF ne cessant d'imposer des réductions d'indemnisation. Il suffit qu'un seul syndicat, même minoritaire, signe cette convention pour que celle-ci s'applique. Pourquoi la loi de 2008 sur la représentativité syndicale et le principe des accords majoritaires ne s'applique pas aux conventions UNEDIC. Il y a encore bien des progrès à accomplir pour une vraie démocratie sociale.
UNEDIC : Je partage le commentaire de CLOSTRE. La présidence alternée CFDT/MEDEF assurée depuis 1992 par Nicole NOTAT, Michel JALMAIN et Annie THOMAS a fréquemment mis la CFDT en porte-à-faux. Le MEDEF refuse toute augmentation des cotisations, quelle que soit la situation de l'emploi. Il a donc imposé au fil du temps des restrictions portant sur l'ouverture des droits, la durée d'indemnisation ou le montant des indemnités journalières. Résultat : l'UNEDIC n'indemnise que 45% des chômeurs. Pour la CFDT, la défense de l'institution prime sur celle des chômeurs.
L'autonomie syndicale est toujours à l'épreuve. Depuis la fin du conflit sur les retraites, on n'entend plus l'intersyndicale. Certes la négociation de la négociation sur l'assurance chômage est toujours un moment difficile pour les rapports entre la CFDT et la CGT, mais les problèmes des salariés s'accentuent. Le chômage et la précarité augmentent, et notamment pour les jeunes. Le pouvoir d'achat diminue, en particulier à la suite de l'augmentation des coûts du logement, de l'Énergie, des denrées alimentaires. L'augmentation des salaires est un débat National et même Européen comme en témoigne les déclarations de Jean Claude Trichet. Pourtant on n'entend pas l'intersyndicale. S'agit-il d'attendre les prochaines élections en 2012 ? Stratégie commune ou stratégie autonome ?
revendiquer l'autonomie du mouvement syndical, n'est-ce pas cultiver la nostalgie de la "grève générale"? c'est d'ailleurs une sorte d'incongruité en Europe : Les syndicats sont liés à des courants politiques ou philosophiques, sociaux-démocrates, chrétiens, voire communistes. L'échec syndical de la réforme des retraites ne nous conduit-il pas à réfléchir à une autre stratégie que la culture du village gaulois contre le reste du monde ?
UNEDIC : Indemnisation du chômage. La négociation engagée fin janvier s'est conclue le 25 mars. Selon FO : "On a évité le pire". Pour la CFDT c'est "un compromis équilibré".
Indemnisation du chômage : Le compromis estimé "équilibré" par la CFDT "comporte de réelles avancées" (pour quelques milliers de saisonniers), "il ne permet aucun retour en arrière", ouf ! et ne prévoit "aucune baisse immédiate de cotisation", mais en 2016 la baisse sera automatique, quelle que soit la situation de l'emploi ! Les négociations UNEDIC suivent un scénario immuable. Le patronat arrive avec des exigences fortes et régressives, comme cette fois-ci la réduction des cotisations. La CFDT, elle, avait pour objectif un simple "maintien des règles actuelles", alors que depuis il y a un million de chômeurs de plus et que 50% des chômeurs ne sont pas indemnisés ! Patronat offensif, CFDT défensive ! Absention massive, ou vote FN dans les catégories sociales les plus exposées !
Ce document mérite d'être lu et largement diffusé
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RépondreSupprimerUNEDIC : Je partage le commentaire de CLOSTRE. La présidence alternée CFDT/MEDEF assurée depuis 1992 par Nicole NOTAT, Michel JALMAIN et Annie THOMAS a fréquemment mis la CFDT en porte-à-faux. Le MEDEF refuse toute augmentation des cotisations, quelle que soit la situation de l'emploi. Il a donc imposé au fil du temps des restrictions portant sur l'ouverture des droits, la durée d'indemnisation ou le montant des indemnités journalières. Résultat : l'UNEDIC n'indemnise que 45% des chômeurs. Pour la CFDT, la défense de l'institution prime sur celle des chômeurs.
RépondreSupprimerCLOSTRE veut-il nous signifier que la CFDT s'est laissée enfermer dans l'espace du possible ; un espace qui se réduit comme peau de chagrin ?
RépondreSupprimerL'autonomie syndicale est toujours à l'épreuve.
RépondreSupprimerDepuis la fin du conflit sur les retraites, on n'entend plus l'intersyndicale. Certes la négociation de la négociation sur l'assurance chômage est toujours un moment difficile pour les rapports entre la CFDT et la CGT, mais les problèmes des salariés s'accentuent. Le chômage et la précarité augmentent, et notamment pour les jeunes. Le pouvoir d'achat diminue, en particulier à la suite de l'augmentation des coûts du logement, de l'Énergie, des denrées alimentaires. L'augmentation des salaires est un débat National et même Européen comme en témoigne les déclarations de Jean Claude Trichet.
Pourtant on n'entend pas l'intersyndicale.
S'agit-il d'attendre les prochaines élections en 2012 ?
Stratégie commune ou stratégie autonome ?
revendiquer l'autonomie du mouvement syndical, n'est-ce pas cultiver la nostalgie de la "grève générale"? c'est d'ailleurs une sorte d'incongruité en Europe : Les syndicats sont liés à des courants politiques ou philosophiques, sociaux-démocrates, chrétiens, voire communistes. L'échec syndical de la réforme des retraites ne nous conduit-il pas à réfléchir à une autre stratégie que la culture du village gaulois contre le reste du monde ?
RépondreSupprimerUNEDIC : Indemnisation du chômage.
RépondreSupprimerLa négociation engagée fin janvier s'est conclue le 25 mars. Selon FO : "On a évité le pire". Pour la CFDT c'est "un compromis équilibré".
Indemnisation du chômage :
RépondreSupprimerLe compromis estimé "équilibré" par la CFDT "comporte de réelles avancées" (pour quelques milliers de saisonniers), "il ne permet aucun retour en arrière", ouf ! et ne prévoit "aucune baisse immédiate de cotisation", mais en 2016 la baisse sera automatique, quelle que soit la situation de l'emploi !
Les négociations UNEDIC suivent un scénario immuable. Le patronat arrive avec des exigences fortes et régressives, comme cette fois-ci la réduction des cotisations. La CFDT, elle, avait pour objectif un simple "maintien des règles actuelles", alors que depuis il y a un million de chômeurs de plus et que 50% des chômeurs ne sont pas indemnisés ! Patronat offensif, CFDT défensive ! Absention massive, ou vote FN dans les catégories sociales les plus exposées !